Glossaire philatélique - G
Les définitions ci-dessous sont basées sur des anciens bulletins du Cercle Philatélique Paul de Smeth, datant des années 1985-1990. N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact si vous trouvez une erreur ou une approximation dans les définitions proposées.
“G”
Voir GUILLOCHIN
GARANTIE
Ce qui rend une chose sûre, indubitable.
Certains timbres rares sont examinés par un expert qui délivre éventuellement un certificat qui garantit l’authenticité et/ou l’état de la pièce qu’il signe au dos. A la demande, le timbre est photographié, cette photo est alors jointe au certificat, c’est une assurance de plus. Il faut se méfier des fausses signatures.
GAUFRER
Imprimer des figurines en relief avec des fers faits expressément dans une machine à cylindres gravés qui donne ce léger relief.
GIVET
Chef-lieu de canton du département des Ardennes en France. +/- 10.000 habitants.
Fit partie du Gouvernement Général à Bruxelles du 15 janvier 1915 au 31 janvier 1918 et l’usage des timbres allemands d’occupation fut obligatoire. Cette ville se distingue au point de vue philatélique. En effet, le 1er cachet dateur que les allemands imposèrent dans cette ville avait pour légende “GIVET/BELGIEN”. Il fut rapidement changé et le mot “BELGIEN” remplacé par étoiles. Un cachet avec “GIVET/FRANKREICH” aurait été fabriqué en 1918 mais il est fort probable qu’il n’a jamais été mis en service.
GOMME
Substance végétale qui possède certaines propriétés adhérentes.
Afin d’adhérer à son support les timbres-poste sont gommés. Il existe différentes espèces de gomme. En principe, les timbres neufs doivent avoir une pleine gomme originale sans aucune adhérence. Les timbres anciens ont souvent des traces de charnière. Certaines gommes anciennes se “craquellent” et si on ne désire pas avoir cieux morceaux de timbre il vaut mieux enlever cette gomme malgré la moins-value qui sera erronément donnée au timbre. Il faut se méfier des pièces regommées parfois très difficiles à déceler.
GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
Pendant la première occupation allemande en 1914-1918, une partie du pays et une partie du Nord des Ardennes françaises furent dirigées par un gouvernement civil allemand établi. Bruxelles. Il y eut deux séries de timbres allemands surchargés “Belgiën” ainsi que des entiers postaux.
GRAVER
Tracer quelques traits, quelques caractères, quelques figures, quelques dessins sur une surface unie et solide comme une planche d’acier ou de cuivre, de telle sorte que le caractère ou le dessin forme un creux ou un relief.
Les premiers timbres-poste belges furent gravés en taille-douce.
GRIFFE
Empreinte imitant la signature d’une personne.
Toutes les marques par cachets trouvées sur les plis ou documents postaux, non compris les cachets horaires, sont appelées “griffes” en philatélie. Ce sont généralement des indications de service qui peuvent avoir servi d’oblitération.
Chaque bureau de poste avait 2 griffes :
– la petite griffe qui servait à être frappée sur les étiquettes de recommandation
– la grande griffe qu’on devait employer pour les documents postaux.
Défaut que l’on remarque parfois sur certains timbres; une curiosité ou une variété. Elles sont souvent recherchées par les spécialistes.
GUICHET
Petite ouverture derrière laquelle se tenaient les employés.
Le Directeur des postes doit disposer son bureau de manière à ce qu’il soit à l’abri de la curiosité du public et même de celle de sa famille et de ses domestiques. A cet effet il devait le diviser par une grille et ne communiquer avec le public que par un guichet.
Des plaintes s’étaient produites relativement au service des guichets en novembre 1878, dans les bureaux des postes et des télégraphes, l’attention du personnel fut spécialement attirée sur les obligations suivantes :
- servir le public avec célérité; ne pas faire attendre sans nécessité réelle; seconder au besoin les agents préposés au guichet;
- interrompre pour répondre aux appels du public, toute opération de service intérieur qui n’était pas véritablement urgente et qui pouvait être différée de quelques instants sans inconvénients;
- en cas d’opération urgente à terminer sans désemparer, en avertir poliment la personne qui se présentait, la prier de patienter, en la prévenant de la durée probable de l’attente.
En février 1881, les guichets de bureaux de poste et, autant que possible, les cloisons dans lesquelles ils étaient pratiqués, devaient être entièrement garnis de verre transparent. Cette mesure fut prise dans le double but de soumettre le service à la surveillance du public et de faciliter les relations entre le public et les bureaux. Le vitrage des cloisons devait commencer 1,10m du sol et avoir une hauteur de 2m à 2,50m. Une plinthe de 0,20m de hauteur, partant de la tablette des guichets, fut appliquée contre les trumeaux de séparation, en vue d’abriter contre les regards indiscrets les correspondances et autres objets déposés sur le comptoir intérieur. Il fut interdit de mater les cloisons vitrées, d’y apposer des affiches ou papiers quelconques ou de les couvrir de rideaux. La mesure dont il s’agissait entraînait l’obligation de soigner tout particulièrement l’aspect intérieur des locaux de service, sous le rapport de la propreté, de l’ordre et du mobilier qui les garnissaient et on dut faire disparaître tout ce qui choquait la vue: les ustensiles de nettoyage, les vieux vêtements, etc…
Des ordres stricts avaient été donné pour que les agents eussent toujours une tenue convenable et ne s’occupassent pas de choses étrangères au service.
GUILLOCHIN
La banque “GUILLOCHIN” établie Mons avait dès juillet 1863 surchargé à son profit une série de 3 timbres médaillons dentelés (n°14 à 16) de la lettre “G” en anglaise et ce jusqu’en octobre 1865. Cette marque de propriété n’a jamais été sanctionnée par un document connu de l’administration. Cette surcharge était rouge pour les 2 premières valeurs et bleue pour la dernière.
GUILLOCHIS
Ornement formé par des lignes droites ou courbes qui s’entrecroisent régulièrement avec symétrie.
Ils sont généralement imprimés sur des feuillets d’épreuve de timbres-poste entourant la vignette.