Glossaire philatélique - I
Les définitions ci-dessous sont basées sur des anciens bulletins du Cercle Philatélique Paul de Smeth, datant des années 1985-1990. N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact si vous trouvez une erreur ou une approximation dans les définitions proposées.
IMPRESSION
Action par laquelle on applique une chose sur une autre pour obtenir une empreinte. Il a beaucoup de sortes d’impression des timbres-poste la taille-douce, la typographie, la lithographie, l’héliographie, etc. Certains timbres ont nécessité deux sortes d’impression comme la taille-douce et la typographie.
IMPRESSION DOUBLE
Timbre ayant passé deux fois sur la presse à imprimer et où l’on voit des traces de l’une et l’autre impression.
IMPRESSION HUILEUSE ET TRANSPARENTE
Impression grasse qui permet de distinguer le côté face de l’autre côté. On trouve des “Médaillons” avec de telles impressions.
IMPRIMÉ
Petite brochure ou feuilles volantes.
La loi postale du 30 mai 1879 stipulait que le conditionnement des journaux et des imprimés déposés la poste devait être de vérification facile et pouvait consister en bandes, liens, emballages, étuis ouverts aux extrémités, rouleaux ou cartons. Les imprimés pouvaient également être expédiés en forme de cartes simples ou pliées en parties. Les cartes et plans pouvaient être appliqués sur toile où être imprimés sur un tissus quelconque.
Le août 1889 on interdisait la fabrication, la vente, le colportage et la distribution d’imprimés imitant des timbres-poste ou autres valeurs fiduciaires nationales ou étrangères. Les envois qui tombaient ostensiblement sous l’application de cette loi, même s’ils étaient présentés au guichet pour être affranchis, devaient être saisis et ne pouvaient être restitués à l’envoyeur. Cette mesure fut rapportée le 12 mai 1903 et il ne fut plus interdit de distribuer les imitations de timbres-poste qui avaient cours, sur lesquels était contrefaite la marque d’oblitération, ni les reproductions de timbres n’ayant plus cours.
En décembre 1899 il fut prescrit d’entourer de soins particuliers les envois dont la conservation offrait un certain intérêt pour les destinataires. Cette prescription était souvent perdue de vue et les publications illustrées parvenaient fréquemment aux destinataires, froissées, salies ou lacérées au point qu’elles devaient être remplacées. Il importait de mettre un terme à cet état de chose qui provoquait des plaintes nombreuses et fondées de la part des destinataires et des éditeurs de ces publications. En novembre 1902 on revenait encore sur ce sujet. Les facteurs devaient s’abstenir d’introduire de force en les pliant, dans les boîtes aux lettres des destinataires, les publications illustrées et les objets d’un certain volume qui ne pouvaient y entrer sans être froissés. Ces envois devaient livrés de la main la main.
Par un arrêté du 10 mai 1893, la Cour d’appel de Bruxelles reconnu au service de postes, le droit de ne point se prêter au transport ou la distribution des publications pornographiques. Les bureaux ne devaient conclure à l’exclusion du transport que quand le caractère pornographique de l’envoi était bien tranché. En cas de besoin, ils devaient soumettre l’envoi douteux au Chef de service du ressort, qui décidait après examen. Les ouvrages pornographiques qui devaient être soumis au Chef ne pouvaient voyager à découvert. Ils devaient être placés sous pli fermé et cacheté, portant la mention “confidentiel”. Il était bien entendu que toutes ces mesures concernaient exclusivement les envois affranchis à prix réduit dont la vérification était de droit et non pas ceux qui étaient expédiés dans la forme au tarif des lettres.
Depuis 1853 les livres cartonnés ne pouvaient circuler que comme lettre; cette mesure fut abrogée en 1870.
Etaient admis comme ne portant pas atteinte au caractère de généralité, les indications suivantes faites soit la main, soit par un procédé d’impression quelconque, aux journaux et aux imprimés de toute nature, affranchis avec modération de port, savoir :
1° L’indication du lieu et de la date de l’expédition, le nom, la qualité et la firme de l’expéditeur.
2° La mention sur les circulaires commerciales, du nom du voyageur dont le passage est annoncé;
3° L’indication sur les bulletins de convocation, de la date et de l’heure de la réunion;
4° Les chiffres indicatifs des prix ajoutés aux prix courants, catalogues, cotes de Bourse ou du marché;
5° L’indication sur les journaux et ouvrages périodiques, de la date finale de l’abonnement, et des mots : envoi gratuit, en option ou par échange;
6° Les traits ou signes marginaux destinés à appeler l’attention sur les passages du texte;
7° Les dédicaces ou l’hommage de l’auteur.
8° Les corrections ou annotations faites sur les épreuves d’imprimerie ou de compositions musicales et se rapportant au texte ou la confection de l’ouvrage. Les manuscrits annexés participent aux mêmes conditions d’affranchissement.
9° L’indication sur les avis émanant des chefs d’établissement d’instruction, du nom de l’élève, du jour et de la durée de l’absence, des punitions infligées.
10° La mention sur les affiches et avis, des lieux d’affichage;
11° Les reproductions de l’écriture obtenues au moyen de papyrographe, du polygraphe, du foliographe, de chronographe et autres procédés similaires, à l’exclusion de la presse à copier, sont admises, en service intérieur, au tarif des imprimés, la condition d’être déposés au nombre minimum de 20 exemplaires parfaitement identique.
INCONNU
Que l’on ne connait point.
Cachet ou étiquette gommée apposé dans le bureau de poste du destinataire d’un pli non distribuable l’adresse étant insuffisante ou incorrecte. Si l’expéditeur était connu le pli était retourné, dans le cas contraire il était envoyé au bureau des rebuts.
INCONNU À L’APPEL
Action d’appeler par la voix.
Au dos de documents, au siècle dernier, on peut remarquer la signature d’un ou de plusieurs facteurs avec la mention susmentionnée. A la réunion des facteurs, le nom du destinataire d’un envoi portant une adresse fausse ou erronée était appelé pour savoir si l’un des facteurs n’était pas capable de remettre ce pli à son destinataire malgré tout.
INDICATEUR OFFICIEL DES POSTES BELGES
Fut créé en 1864 et publié annuellement.
Il donne tous les renseignements sur le service postal. Il donne également les tarifs postaux de tous les services que la poste offre au public.
INSCRIPTION
Mention de quelque chose sur un registre, sur une liste.
Les envois enregistrés ou envoyés contre remboursement sont toujours inscrits dans des registres spéciaux employés à cet effet.
INSCRIPTION MARGINALE
Qui est en marge.
Les inscriptions marginales sont fort recherchées sur les bords de feuilles des timbres classiques. Elles comportent de nombreux renseignements au sujet de l’impression des timbres comme la date de l’impression, le numéro de la feuille, la valeur faciale du timbre, etc… (Voir à ATELIER DU TIMBRE)
INSTRUCTIONS
Connaissance qu’on donne à quelqu’un de certains faits, de certains usages qu’il ignore. Pour l’administration des postes : “Instructions générales” recueil contenant tous les détails du règlement à suivre par ses agents.
INTER-PANNEAU
Paire de timbres-poste séparés par un espace blanc entre les panneaux. Ces espaces blancs sont généralement vierges de toute inscription. En France, certains inter-panneaux portent le millésime et sont fort recherchés.