Glossaire philatélique - L
Les définitions ci-dessous sont basées sur des anciens bulletins du Cercle Philatélique Paul de Smeth, datant des années 1985-1990. N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact si vous trouvez une erreur ou une approximation dans les définitions proposées.
LAMPE (à quartz)
On trouve dans le commerce des lampes qui permettent de déceler les réparations, falsifications, regommage, variétés de papier ou de couleur, filigrane, etc…
LANGUE FLAMANDE (néerlandaise actuellement)
Le Moniteur belge publiait le 24 mai 1878, la loi du 22 mai 1878 relative à l’emploi de la langue flamande en matière administrative. “Dans les provinces d’Anvers, de Flandre occidentale, de Flandre orientale, de Limbourg et dans l’arrondissement de Louvain, les avis et les communications que les fonctionnaires de l’Etat adressent au public seront rédigés soit en langue flamande, soit en langue flamande et en langue française. La province de Brabant, la ville de Bruxelles, les communes d’Anderlecht, Etterbeek, St.Gilles, Ixelles, St.Josse-ten-Noode, Laeken, Molenbeek-St.Jean, Schaerbeek et les employés qui en dépendent pourront rédiger en français les procès-verbaux des séances des divers conseils et collèges… En ce cas, ces documents seront accompagnés d’une traduction flamande… Les avis seront donnés, indications et renseignements par la voie de circulaires, affiches ou inscriptions, seront publiés dans les deux langues et la correspondance administrative des employés et des fonctionnaires avec les particuliers ou les administrations se fera en langue flamande si des particuliers ou les administrations le demandent. Dans les provinces flamandes il sera toujours loisible aux autorités de traduire en français et de publier simultanément dans les deux langues les actes et documents administratifs. Lorsqu’un particulier demandera que l’acte qui le concerne soit rédigé en français il pourra en être ainsi. Ces prescriptions sont applicables aux communes des provinces de Hainaut et de Liège où le flamand est la langue parlée par la généralité des habitants…. et vis et versa dans les autres provinces.”
LÉGENDE
Inscription notée près des bords sur une pièce de monnaie, une médaille.
Inscription figurant sur un timbre, comme le nom du pays et la valeur faciale.
LETTRE
Epitre, missive, dépêche. écrite à une personne éloignée.
Au temps de la préphilatélie la lettre consistait en une feuille de papier pliée en 4 de façon à avoir au dos un espace vierge permettant d’y inscrire l’adresse du destinataire. Elle était généralement close par un -65- cachet de cire qui la rendait inviolable. Puis vint l’enveloppe dans laquelle on glissait la lettre proprement dite.
LIGNE
Trait simple, considéré seulement sous le rapport de sa longueur souvent confondue, à tort par les philatélistes, avec la barre. Oblitération à lignes.
LINÉAIRE
Qui se fait par des lignes, qui est étroit et à bords parallèles.
Il existe beaucoup de cachets linéaires, avec ou sans cadre.
LION (petit)
Héraldique, debout au centre d’un double médaillon surmonté de la couronne royale et entouré de feuilles de chêne.
L’émission dite “PETIT LION” date de 1866. Elle est composée de timbres-poste pour imprimés ou journaux. La valeur faciale de ces timbres est de 1, 2 et 5 centimes et ils sont dentelés. Toutefois, le 1 centime (n° 22) existe non dentelé. Il a beaucoup d’imitations très bien faites de ces timbres.
Différents accords avec la France nécessitaient la création de timbres des valeurs de 6 et 8 centimes. Après l’adoption du type de timbre la taxe de 0,06 fut supprimée et l’impression du timbre à 0,08 fut reportée jusqu’en 1870 (n° 29) (Mennevée). Il existe des essais de ces deux valeurs non adoptées.
LITHOGRAPHIE
Procédé d’impression au moyen duquel on reproduit les écritures et les dessins exécutés avec un corps gras sur une pierre calcaire d’un grain très fin.
Les timbres-poste belges en faveur de la Croix-Rouge émis en 1914 (n° 126 134) furent imprimés par cette méthode.
LITTÉRAL (cachet)
Qui est exprimé par des lettres. (Voir à BOITE RURALE)
LITTÉRATURE
La littérature est l’expression de la société. La littérature philatélique se compose d’un nombre impressionnant de livres, brochures, publications, etc…
LIVRE
Assemblage de feuilles imprimées, cousues ensemble et formant un volume.
Les livres cartonnés ou reliés originaires et à destination de l’intérieur du royaume pourront être expédiés par la poste au prix d’un centime par 30 grammes ou fraction de 30 grammes la condition d’être complètement affranchis, d’être placés sous bande de manière à pouvoir être vérifiés. Cette décision est entrée en vigueur le 30 juin 1870.
LOCAUX
Timbres émis dans certaines villes ou régions mais n’ayant pouvoir d’affranchissement que pour le courrier interne. Certains de ces timbres sont recherchés.
On ne connait pas de poste locale “officielle” en Belgique.
En 1886, un essai de poste locale fut fait à Moresnet mais ne fut jamais autorisé. Néanmoins il y aurait eu des plis “de complaisance” qui auraient passé par la poste; nous n’en avons jamais vu de tels.
En 1914 un “courrier provisoire” a été essayé Bruxelles.
LOI POSTALE
Loi du 30 mai 1879 qui révise la législation postale, et mise en vigueur. le 1er novembre 1879.
LOSANGE (à points)
Parallélogramme qui a deux angles aigus, deux angles obtus, et les 4 côtés égaux.
Oblitérations mises en service, en Belgique, le 15 avril 1864 dans tous les bureaux de poste. En 1867 certains bureaux oblitéraient les timbres avec un dateur rond. C’est le 10 mars 1873 que les cachets points furent supprimés. Le 15 octobre 1874 les bureaux de poste furent invités à transmettre au dépôt de Bruxelles-Nord, leurs timbres d’annulation points, devenus inutiles depuis que les timbres-poste étaient oblitérés au moyen du timbre à date.
Le cachet losange points avait un numéro central représentant celui du bureau postal où il était en usage. Il n’y eut plus de numérotation spéciale pour les bureaux de distribution; quatre bureaux de Bruxelles conservèrent leur appellation cardinale (NORD-MIDI-EST-OUEST) ainsi que les bureaux ambulants et celui des rebuts avec un “R” au centre.
LOUPE
Lentille donnant une image actuelle plus grande d’un objet.
C’est pour examiner les timbres que les philatélistes emploient une loupe. Il en a de tous les modèles et de toutes forces de grossissement. Nous pensons qu’un grossissement de 10 fois est un maximum bien suffisant pour un collectionneur moyen.