Glossaire philatélique - P

Les définitions ci-dessous sont basées sur des anciens bulletins du Cercle Philatélique Paul de Smeth, datant des années 1985-1990. N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact si vous trouvez une erreur ou une approximation dans les définitions proposées.

PAIRE

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Certaines choses qui sont essentiellement composées de pièces.

Une paire de timbres est un ensemble de pièces se tenant soit horizontalement, soit verticalement. Cet état rend les timbres classiques plus appréciés. Une paire de timbres peut être neuve ou oblitérée.

PANNEAU

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Partie d’un ouvrage qui offre un champ, une surface de médiocre grandeur enfermée dans une bordure.

Les timbres sont imprimés en feuilles qui sont composées de 2, ou 4 panneaux. Lorsqu’il n’y a qu’un seul panneau on le nomme feuille. Le nombre de timbres de chaque panneau est variable suivant le format du timbre.

PAPIER

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Substance se présentant sous forme de feuilles et faite de fibres cellulosiques agglomérées et fortement adhérentes entre elles. Les timbres sont imprimés sur papier de différentes sortes et épaisseurs.

PAPIERS D’AFFAIRES

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Sont considérés comme papiers d’affaires, les pièces ou documents écrits ou dessinés la main, en tout ou en partie, qui n’ont pas le caractère d’une correspondance actuelle et personnelle. Les papiers d’affaires doivent être mis sous bandes, liens, emballages, étuis ouverts aux extrémités, rouleaux en carton, mais leur conditionnement doit être de vérification facile et leur poids ne peut dépasser un kilogramme par paquet.

PAQUEBOT

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On appelait ainsi, à l’origine, un petit bâtiment uniquement destiné à porter des lettres ou des paquets d’un port à un autre. Avec le temps, les dimensions des paquebots ont été accrues pour les rendre propres au transport des voyageurs et des marchandises.

Le5  août 1899 les chefs de bureaux des postes reçurent un certain nombre d’affiches indiquant les prix et conditions de la traversée d’Ostende à Douvres et vice-versa, par les bateaux de l’Etat. Un exemplaire devait être déposé par les facteurs, en cours de tournée, dans les établissements publics : hôtels, auberges, cafés, estaminets, etc… ainsi que dans les pensionnats et dans les locaux des sociétés privées.

En 1893 on devait faire distinguer par la mention “PAQUEBOT” faite par griffe ou inscrite la main, les correspondances valablement affranchies au moyen de timbres-poste d’un autre pays que celui dont relevait le bureau qui frappait ces correspondances de son timbre à date. Tel était le cas pour les correspondances remises par les commandants de paquebots à leur arrivée dans un port, soit qu’elles avaient été recueillies en mer, soit qu’elles avaient été directement remises à bord dans les eaux d’un pays, sans avoir passé par le service postal de ce pays.

PAYÉ

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Cachet apposé sur les mandats et bons-poste depuis le décembre 1870 lorsqu’ils avaient été payés.

A également été employé en 1918, à la Libération, pour pallier au manque de timbres-poste non encore parvenus aux bureaux de poste.

PELLENS (Edouard)

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Peintre, graveur et dessinateur, né Anvers en 1872 et décédé en 1947. C’est lui qui dessina les timbres de l’émission de 1912, première série à l’effigie du Roi Albert. Ces timbres furent très controversés. Il en existe des faux très dangereux spécialement du 5 Fr. (n° 122).

PERCÉ EN LIGNES

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Opération destinée à faciliter la séparation de timbres non dentelés. Nous n’en connaissons pas en Belgique mais bien au Grand-Duché de Luxembourg où elle est une légère empreinte d’une lame coupante. Elle est parfois colorée.

PERCEPTEUR

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Celui qui est préposé pour la recette, pour le recouvrement. Le dirigeant d’une PERCEPTION qui était un bureau principal des postes. Chaque perception avait ses dateurs et ses cachets propres.

En 1852 il y avait 4 classes de perception. En 1863 il en eut 5 et en 1869 une 6ème classe fut créée, mais en 1878 cette dernière classe fut supprimée et en 1897 ce fut au tour de la 5ème classe d’être supprimée.

Il arrivait parfois que des fonctionnaires ou des agents qui étaient chargés de la direction d’un bureau télégraphique participaient en 1883, des concours de pigeons. Cette participation pouvait donner lieu de nombreux inconvénients, lorsque l’annonce du retour des pigeons était faite par voie télégraphique. En conséquence, l’Administration avait décidé d’interdire dorénavant à tout percepteur ou sous-percepteur qui dirigeait un bureau télégraphique de s’intéresser dans les concours colombophiles pour lesquels l’intervention de ce bureau était requise.

Le 23 août 1875 furent créés des bureaux de poste à attributions limitées appelés sous-perception.

PERCEVOIR

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Texte se trouvant, sur nos premiers timbres-taxe et signifiant taxe à récupérer (voir à TAXE).

PHILANTROPIE

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Amour des hommes ou de l’humanité. (Voir “CARITAS”)

PHILATÉLIE

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Du grec “philas” = affranchie. Depuis 1865, étude des timbres-poste. Avant cette date on disait “timbrologie”, “timbromanie”, etc…

PIEDS HUMIDES

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Marché parisien aux timbres-poste situé au Carré Marigny près des Champs-Elysées. Se dit également d’autres marchés en plein air. Les “pieds humides” sont les petits, les sans-grade, les mordus de la philatélie. Ce sobriquet provient de ce que quelque temps qu’il fasse ils hantent le coin, les pieds dans les flaques d’eau, après une ondée. Car le seul événement qui puisse leur faire déserter le marché, leur unique ennemie, c’est la pluie. Qu’une goutte tombe sur un timbre neuf et voilà sa gomme qui s’humidifie, qui le fixe à son album. La figurine est dépréciée… quand elle n’est pas complètement dévaluée. Hors la pluie, on voit réapparaître dans le vent, le froid, la canicule, nos pieds humides catalogues et albums sous le bras. Beaucoup sont des échangistes. Ils achètent ou vendent peu de timbres. Ils échangent ceux qu’ils ont en double ou en plusieurs exemplaires contre ceux qui font défaut dans leur mancoliste. Autour des pieds humides rôdent souvent des marchands à la sauvette, des colporteurs qui ont évidemment la “bonne affaire” dans leur porte-documents. Ils espèrent tomber sur le débutant qui leur prendra – argent comptant “la série qui va sûrement augmenter”. En principe ils n’ont aucune chance de tromper un échangiste, celui-ci étant trop passionné pour ne pas être un véritable expert capable de distinguer d’un coup d’œil telle oblitération par exemple. (Vie et Langage n° 249 de décembre 1972).

PINCES

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Voir à BRUCELLES

PIQUÉ

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Un timbre piqué est celui qui a des taches brunâtres d’humidité et cela en diminue la valeur marchande.

PLANCHAGE

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Certains philatélistes avertis essayent de reconstituer les planches entières de timbres. C’est un travail très intéressant qui se fait spécialement pour les timbres gravés.

PLANCHE

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Tablette de bois ou plaque de métal préparée pour la gravure.

Ensemble des clichés mis dans un cadre pour en permettre l’impression en feuilles. Pour les timbres en taille douce lorsqu’on regrave une planche il se produit de légères variétés qui permettent de reconstituer les planches pour les étudier. Ces planches sont généralement numérotées en marge.

PLI

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Enveloppe de lettre. On nomme plis, les documents postaux employés avant l’usage de l’enveloppe. (Voir ENVELOPPE)

PLI ACCORDÉON

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Pli plus ou moins important qui se fait à l’impression des timbres dans le papier lors du passage des feuilles dans la machine imprimante. Ces timbres sont évidemment très recherchés.

PLIÉ

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Un timbre qui a une marque de pli est évidemment de moindre valeur que celui qui est intact.

POINTILLÉ

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Travail fait à petits points fait à la plume, au pinceau, au crayon, etc…

POINTS (losange à)

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Voir à LOSANGE

PONT (cachet à)

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Cachet généralement double cercle dont deux lignes parallèles le traversent de part en part et où est indiquée la date.

POREUX

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Qui a des interstices qui séparent le papier qui est généralement épais.

POORTMAN

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Nom donné à l’émission gravée par le dit POORTMAN à l’effigie du Roi Léopold III en 1936 et qui eut de très nombreux tirages identifiables par la gomme, le papier et l’encre. Certaines valeurs existent en différentes nuances ainsi que d’autres ont été surchargées. Une très bonne étude de ces timbres été publiée en 1946 par L. RONDAY : “Vade-mecum du Poortmaniste”. Je ne pense pas que cette brochure soit encore dans le commerce! (n° 429 à 847A et 2111)

PORT

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Le prix payé pour le transfert d’une lettre envoyée par la poste, ou pour un objet voituré par terre, par eau ou par air. Le port d’un envoi postal se calculait suivant son poids et la distance qu’il devait parcourir pour joindre son destinataire.

L’indication du port était inscrite en chiffres de taxe du côté de l’adresse pour les “port dû” et de l’autre côté pour les envois en “port payé”.

Le port d’un pli pouvait être payé jusqu’à destination, le cachet “PD” y était apposé. Par contre s’il n’était affranchi que jusqu’à la frontière, on devait faire usage d’un des deux cachets soit “PF” ou FRANCO FRONTIERE. En outre lorsque le port n’était payé que jusqu’à un bureau d’échange il était marqué “FRANCO (+ la localité)”.

PORT DESTINATAIRE (“P.D.”)

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“P.D.” pour les lettres dont le port était payé jusqu’à destination.

PORT-FRONTIERE (“P.F.”)

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“P.F.” pour les lettres dont le port n’était payé que jusqu’à l’extrême frontière de sortie.

PORT PAYÉ (“P.P.”)

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Cachet déjà en usage sous la domination française pour marquer l’affranchissement des plis pour la France ou en transit par ce pays dont le port était payé jusqu’à la frontière belge.

PORTE-TIMBRE

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Vignette d’un format supérieur au timbre qui doit y être collé. Ce support est publicitaire et se rencontre depuis le début du siècle jusqu’en 1914.

POSTE

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Administration publique chargée du transport des lettres, des dépêches dont elle a le monopole exclusif. Anciennement établissements de chevaux placés de distance en distance pour assurer le service des dépêches et des personnes qui voulaient voyager avec célérité.

En octobre 1871 le personnel de 2.982 personnes se répartissait ainsi :

3 inspecteurs ou chefs de division de 1ère classe

2 chefs de bureau de 1ère classe inspecteurs ou chefs de division de 2e classe

8 chefs de bureau de 2e classe

3 contrôleurs de 1ère ou 2e classe

9 vérificateurs

14 commis-chefs

92 commis de 1ère classe

186 commis de 2e classe

185 commis de 3e classe

316 percepteurs des postes

15 chefs-facteurs de perception

723 facteurs de perception

1.417 facteurs ruraux

Actuellement il y aurait plus de trente mille agents distributeurs !

L’administration des chemins de fer et des postes et télégraphes forma dès le 15 novembre 1877 deux administrations distinctes. En 1879 il y avait 3 espèces d’établissements de poste : les perceptions, les sous-perceptions et les dépôts.

41% de la recette brute de la poste était versé au profit du Fond communal depuis 1860. Cette mesure ne fut abrogée qu’en 1922 !

POSTE (INTERCOMMUNALE AU PAYS DE CHARLEROI EN 1914)

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Un service postal fut créé à l’initiative des bourgmestres de la région. Il fonctionna du 11 septembre au novembre 1914 entre 47 communes du pays de Charleroi et Bruxelles. Ces lettres portent un cachet électoral frappé par les administrations communales et sont évidemment fort rares.

POSTE LOCALE

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Voir à LOCAUX 

POSTE MILITAIRE

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Voir à MILITAIRE 

POSTE PRIVÉE

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Voir à LOCAUX 

POSTE RESTANTE

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Guichet où l’on garde certaines lettres jusqu’à ce que le destinataire vienne les y chercher.

POSTE RURALE

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Qui concerne la campagne. Voir à FACTEUR.

POSTHUME

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Se dit d’un ouvrage qui paraît pour la première fois après la mort de l’auteur.

Emission de timbres à l’effigie d’un souverain après son décès. L’émission de 1865 à l’effigie de Léopold Ier, dont les timbres ont été mis en vente après le décès du souverain.

PRÉCURSEUR

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Certaines choses qui en précèdent une autre avec laquelle elles semblent liées par un rapport de cause.

Tout document postal en usage avant l’apparition des timbres (en Belgique le 1er juillet 1849).

PRÉOBLITÉRATION

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Timbres oblitérés d’avance pour des envois en grand nombre.

Appliquée sur des timbres-poste pour imprimés et journaux, vendus aux éditeurs par grandes quantités (au moins 500 exemplaires identiques).

PRÉPHILATÉLIE

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Qui se rapporte aux collections du courrier d’avant l’emploi des timbres-poste. Les 1ers timbres-poste furent émis en Grande-Bretagne le 1er janvier 1840, et le 1er juillet 1849 en Belgique.

Histoire des précurseurs de 1500 à 1849, en Belgique.

Les premiers cachets postaux dateraient de 1648. Il y eut la période espagnole, puis autrichienne, la Révolution Brabançonne et la République “Belgique Unie”, la conquête française, la domination hollandaise et enfin l’Indépendance.

PRÉSIDENT

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Celui qui occupe la première place dans une assemblée, qui a le droit d’y maintenir l’ordre, d’y donner la parole, de recueillir les voix et de prononcer les décisions rendues. Il a souvent une voix prépondérante.

PRISONNIER (de guerre)

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Celui qui a été pris la guerre. Certains collectionnent le courrier émanant de prisonniers de guerre et (ou) celui qui leur est adressé.

PRIX

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Valeur d’une chose exprimée en monnaie.

  1. Montant de ce que l’on a payé un document, un timbre, etc… Il ne faut pas oublier d’y ajouter tous les “faux” frais. (port, taxes, commission, etc…) lorsqu’on désire connaître le prix de revient d’une pièce que l’on a achetée.
  2. Distinction accordée après une exposition, un concours. Il existe différentes sortes de prix, tels la médaille, la coupe, l’objet d’art, le simple souvenir et même le diplôme.

PROCURATION

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Mandant, acte par lequel une personne donne à une autre pouvoir de faire une chose en son nom.

La procuration doit être spéciale, ou, si elle est générale, exprimer formellement le pouvoir donné. Elle peut être faite sous seing privé, et -83- ne doit pas être enregistrée mais doit être légalisée soit par le bourgmestre, ou par le juge de paix ou son suppléant, soit par un commissaire de police.

Les procurations “postales” doivent être remises au percepteur ou sous percepteur. La durée des procurations est limitée 5 ans.

PRO-POST

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A.S.B.L. fondée en 1964 par l’Administration des Postes pour aider au développement de l’idée philatélique par tous moyens et aider les cercles pécuniairement et autres façons.

PROTET

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Acte par lequel le porteur d’un effet de commerce fait constater le refus de paiement ou d’acceptation de la part de la personne qui doit payer.

Les effets à faire protester faute d’acceptation ou faute de paiement sont remis, contre reçu, à un huissier de résidence dans la commune où le protêt doit être dressé. Cette remise est faite, au plus tard, le dernier jour utile pour le protêt, avant heures du matin. S’il n’y avait pas d’huissier dans la commune, ou si l’huissier était absent ou empêché, le protêt pouvait être fait par un agent des postes. Il était alloué à titre d’émolument, aux agents des postes :

  1. pour le protêt simple, ou pour le 1er protêt, 1,50
  2. pour les autres actes se rapportant à un même effet, 1.- par acte et par domicile.

Le partage de ces émoluments était établi de la manière suivante : un tiers (0,50 ou 0,34) au percepteur ou sous-percepteur du bureau encaisseur; un tiers à l’agent qui avait dressé l’acte et un tiers au facteur qui avait présenté l’effet à l’encaissement.

PROVISOIRE

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Qui se fait en attendant une autre chose, préalablement à une autre chose. Les timbres provisoires sont souvent des timbres surchargés en attendant la mise en usage des timbres définitifs.

Il a aussi des oblitérations provisoires, telles celles employées en 1918/19 à la Libération (voir à FORTUNE).

PUBLIBEL

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Cartes postales avec publicité dites “PUBLIBEL”. En exécution d’une décision ministérielle du 12 mars 1933 il fut émis une 1ère série de 20.000.000 de cartes avec réclames. Il a eu des cartes de petit et de grand formats. Ces cartes sont des particularités de la collection des entiers postaux. Il s’en édite encore de nos jours mais leur nombre diminue beaucoup. (Voir catalogue des Entiers Postaux)

L’impression de ces cartes se faisait comme celle des cartes paquebots.

PUBS

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Vignettes publicitaires attenantes des timbres-poste dès 1929 (pour la confection des carnets de timbres).

Ce sont les timbres 256/7 du type Houyoux qui furent les premiers à être émis avec “pubs”. Après l’émission des timbres de Léopold III col ouvert, le franc carmin (n° 527) les “pubs” ne portent plus de publicité commerciale. Ces derniers timbres ne purent être employés que détachés de leur publicité car des particuliers profitèrent des espaces blancs accolés à certains timbres, pour y imprimer des textes non officiels et même tendancieux !

PURIFIÉ

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Pli ayant été désinfecté, en provenance de pays où sévit une épidémie.

Ce sont surtout des documents préphilatéliques qui portent des marques prouvant qu’ils ont été passés dans un désinfectant. Une fente (ou deux) pratiquée dans un pli prouve qu’il a été fumigé. Il existe des cachets “PURIFIE” mais pas en Belgique, pensons-nous.