Glossaire philatélique - Q

Les définitions ci-dessous sont basées sur des anciens bulletins du Cercle Philatélique Paul de Smeth, datant des années 1985-1990. N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact si vous trouvez une erreur ou une approximation dans les définitions proposées.

QUITTANCE

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Déclaration écrite que l’on donne à celui qui acquitte une dette.

Le service de l’encaissement des quittances s’étendait à toutes les localités du royaume indistinctement et s’effectuait aux conditions suivantes : les quittances devaient être déposées à un bureau de perception accompagnées d’un bordereau conforme au modèle arrêté par l’administration et indiquant notamment le nom et le domicile des débiteurs et le montant de chaque quittance. Après vérification des pièces, le percepteur délivrait au déposant un récépissé mentionnant le montant total des quittances déposées. Les quittances étaient envoyées sans frais aux bureaux qui avaient en opérer le recouvrement. Aucune quittance ne pouvait être présentée plus de 2 fois au domicile du débiteur. A la seconde présentation, l’agent qui n’avait pas obtenu le paiement, remettait au domicile de l’intéressé, un avis d’avoir à venir payer au bureau dans les 24 heures au plus tard. Les quittances qui n’avaient pas été payées à l’expiration du délai fixé et celles dont le recouvrement n’avait pu avoir lieu pour une cause quelconque, étaient renvoyées au déposant, qui pouvait les reproduire sur un bordereau subséquent, moyennant paiement de la moitié de la taxe initiale. La liquidation de compte avec le déposant s’effectuait le plus tôt possible par les soins du percepteur du lieu de dépôt. Celui-ci devait payer le montant intégral des quittances recouvrées et restituer les quittances renvoyées.

En 1907 on se plaignait souvent de ce que la poste percevait une seconde taxe pleine en cas de représentation d’une quittance-poste, représentée une première fois. Cette mesure, qui s’appliquait aussi aux valeurs portant des timbres-poste superposés ou des traces d’enlèvement de figurines avait été prise précisément en vue de restreindre la grande quantité de quittances sujettes la demi-taxe, ce privilège avait donné lieu des fraudes en ce qui touchait l’affranchissement des dites valeurs. Les quittances dont le montant avait été modifié entrainaient d’ailleurs pour le service, des difficultés qu’il était désirable de ne pas augmenter encore par l’admission d’un titre la taxe réduite. Celle-ci profitait surtout aux maisons de vente à crédit qui usaient largement de la latitude accordée de reproduire une même quittance à l’encaissement; c’est ainsi qu’on avait pu remarquer que des valeurs avaient été déposées 10, 12, 17, 20, 21 et même 23 fois !